MOJO SAPIENS

On entre dans Empire of Dust par une porte. Celle dessinée par l’artiste Mar Galatea sur la pochette du premier album de MOJO SAPIENS. Si l’album mêle tonalités blues et hip-hop, certains riffs de guitare le raccrochent au rock. Mais surtout, les 3 musiciens puisent dans la plus pure tradition américaine en faisant résonner la nostalgie de l’harmonica. Nous voilà d’un coup plongés dans les décors de l’Utah : son soleil brûlant et ses falaises rouges. Le rap d’Eli répond au chant de Victor. Deux voix qui correspondent à celles qui sont dans nos têtes aux moments les plus durs. Un morceau qui rappelle que de l’ombre jaillit la lumière, que du chaos ressurgit la vie. Que des moments de tempêtes sont parfois nécessaires pour apprécier une mer calme. I Quit est d’ailleurs une invitation à la déconnexion dans un quotidien abrutissant et dans un rythme toujours plus effréné. L’album se termine avec un message d’espoir avec Everytime I’m High, où les paroles le rappellent : « Les jours sombres ? La lumière vient après ».