DOMINIQUE PIFARÉLY

Suite Anabasis

10,00

Dominique Pifarély, violon, composition
Valentin Ceccaldi, violoncelle
Sylvaine Hélary, flûtes
Matthieu Metzger, saxophones soprano et alto
François Corneloup, saxophone baryton
Antonin Rayon, piano, synthétiseur moog
François Merville, batterie
Bruno Ducret, violoncelle

  Poser une question
Magasin
0 sur 5
Catégories : , Étiquette :

Description

Si l’ombre du poète Paul Celan plane sur les pistes de ce disque -et c’est un ostinato de la note si qui ouvre la première plage, Anabasis- c’est que depuis une quinzaine d’années, Dominique Pifarély se penche sur son œuvre, son art du contrepoint libre dans l’écriture, les rêves qui n’ont cessé d’habiter son cheminement d’exilé de la terre, de la langue.
“L’anabase, c’est la remontée de la mer vers les terres et la sortie de l’exil mais c’est aussi l’ascension de l’esprit vers la montagne sacrée, le monde céleste. Elle peut être initiatique, chamanique, cathartique, parfois.
Le souffle profond, la scansion qui habite cette œuvre, sa prosodie particulière si chère à Celan, trouve ici tout son sens dans la puissance d’évocation de l’un, la perméabilité émotionnelle de l’autre, sa capacité à accepter ce qui vient de l’un au-delà des codes, la capacité d’empathie de chacun, qui peut créer la rencontre, la fusion presque, le sentiment de partager le même moment avec suffisamment de force et de lâcher-prise à la fois, qui permet à la magie d’opérer. 
Quand la musique s’échappe du corps, de la pensée du musicien et qu’elle est reçue par le spectateur-auditeur, s’opère alors souvent ou jamais une sorte d’alchimie auditive et visuelle qui crée un troisième corps, invisible celui-là, comme suspendu, nourri du vécu de l’un comme de l’autre, de son attention-intention du moment, d’un espoir fait à la fois d’inattendu et de reconnaissance, d’espéré et d’inespéré ; comme si ce troisième corps céleste presque, poétique sans doute, se décidait à exister par lui-même, en dehors de toute contrainte, hypothétiquement constitué du désir de l’un et de l’autre à communier dans l’instant. 1 + 1 = 3.
La dernière note de l’ultime plage, sans doute celle de l’abandon : « Sans bruit les voyageurs », est un si.”

Philippe Ochem

Informations complémentaires

Poids 80 g
Dimensions 12 × 12 × 1 cm

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Seuls les clients connectés ayant acheté ce produit ont la possibilité de laisser un avis.

Plus d'offres pour ce produit!

Politique de livraison


2.12.0.0

Politique de remboursement


2.12.0.0

Retour / Annulation / Echange


2.12.0.0

Questions et demandes générales

Il n'y a pas encore de demandes de renseignements.